Entre les marges # 2023

Entre les marges # 2023 Entre les marges # 2023 Entre les marges # 2023 Entre les marges # 2023 Ma peinture, voilée, révèle. Dans son évolution, il a trouvé une manière différente de raisonner basée sur des référents décisifs et des concepts insaisissables d’une présence tangible. Chacune des séquences temporaires, à haute teneur narrative et symbolique, a progressivement renforcé son attachement à un certain type d’écriture où la succession d’images trouve un fil rouge dans le temps. Une sorte de pensée incarnée dont l’intention est d’éveiller la conscience en favorisant les rencontres sensorielles et émotionnelles avec le monde auquel nous appartenons, avec sa beauté et ses conflits. Une double parcelle qui, au fil des ans, s’impose comme un immense réseau réversible du sensible.

Les caractéristiques iconiques, plastiques et conceptuelles sont le changement d’échelle, le flou et le champ et les diverses tensions compositionnelles ; les superpositions de contours et de formes ; la libre utilisation de la lumière, de la couleur ou de la teinture ; la double vision simultanée : figurative et abstraite ; la diversité stylistique du contenu de chaque projet ; les multiples lectures et références textuelles, et la réinterprétation de genres classiques comme le portrait ou le paysage. En parlant de genres, mais dans un autre sens, aussi la relecture de la peinture elle-même en dehors de la perspective de la tradition masculine.

Ma peinture continue d’évoluer de temps en temps dans un mouvement constant de proximité et de distance avec elle-même et, au-delà de ses marges, dans le rapport intime avec d’autres regards. Je peux donc je suis, je me rebelle donc nous sommes. Deux citations jointes en une phrase, respectivement par Simon Weil et Albert Camus, révèlent le sens de ces visages sans nom de la dignité humaine. Les 13 premiers portraits de cette série en cours sont apparus à la fin de l’exposition Seres hors champ, comme une conclusion inachevée et ouverte à un nouveau départ. Ma peinture ne cesse d’avancer en reprenant des travaux antérieurs. Dans ce cas précis, à partir d’Hannah Arendt et de son concept unique de paria conscient, il ose revoir, par voie de citation ou d’écriture en marge, le sens des 48 Portraits Illustres du peintre allemand Gerhard Richter, également l’objet d’étude dans Ta journée. La citation entend réveiller cet ouvrage de sa léthargie idéologique et historique et replacer certaines absences dans une clé critique, pour montrer que d’autres savoirs, déplacés parce qu’inconfortables, qui n’ont malheureusement pas laissé leur empreinte dans les encyclopédies et qui, pourtant, existent Ma peinture, veillant sur , révèle. Dans son évolution, il a trouvé une manière différente de raisonner basée sur des référents décisifs et des concepts insaisissables d’une présence tangible.Ma peinture, veillant sur, révèle. Dans son évolution, il a trouvé une manière différente de raisonner basée sur des référents décisifs et des concepts insaisissables d’une présence tangible.Ma peinture, veillant sur, révèle. Dans son évolution, il a trouvé une manière différente de raisonner basée sur des référents décisifs et des concepts insaisissables d’une présence tangible.

Entre les marges