Catégorie : Œuvres
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Entre les marges # 2023
Les crises de toutes sortes rendent visibles les limites plus ou moins définies de nos vies. Il est essentiel d’essayer de les voir non comme des dichotomies contraires et absolues, ni comme des leçons de salut ou de résignation, où notre marge d’adaptation ou de transgression est remise en cause, mais comme des « fenêtres » communes, modulables et propices à apprendre à penser autres conditions de vie et de coexistence. Au-delà de ce que nous sommes, nous pouvons voir et nous croyons comprendre, il existe des espaces intermédiaires à explorer, loin de ce qui est donné, qui nécessitent justement un plus grand effort d’attention et d’action. Le projet Entre les marges parle à partir de là et aussi du doute, de l’erreur ou de l’interruption comme substance sensible et fertile pour la pensée et l’action créative.
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Croma # 2022
Croma #2022
Croma peut être considéré comme quelque chose de tangible, comme un éventuel « livre d’artiste » dans sa plus simple définition ou, plus précisément, un essai visuel sur la perception de la couleur de ce qui est humain à partir du regard pictural.
La peinture Croma est l’origine de l’idée et apparaît en premier lieu reproduite sur un support indépendant qui s’ouvre de l’intérieur, comme les pages d’un livre. Elle circule également parmi la succession d’expériences visuelles, d’actions et de processus expérimentaux rassemblés dans un autre volume. Une série de notes fait office de carnet de campagne à la fin du parcours.
L’idée est complétée par une expérience sensorielle simple au travers de deux éléments externes : un filtre rouge glissé entre les pages révèle l’expérience et une fine gaze de coton veille sur elle tout en la protégeant. Regarder la vidéo sur le livre
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Une autre vie en Red # 2022
Une autre vie en Red #2022
L’importance de rendre visible et consciente une relation plus affective avec notre monde est l’objectif principal du projet Une autre vie en Red. À l’aide de peinture, Une autre vie en Red affiche une série d’éléments dont le dénominateur commun est la couleur rouge et tisse avec elle un réseau d’idées et des relations essentielles qui passent généralement inaperçues mais qui ont néanmoins plus de valeur que ces réseaux qui définissent notre présent. Une autre vie en parle d’un monde humain ectopique qui sous-tend les apparences et pourtant nous soutient en tant qu’êtres sociaux. Cette proposition matérialise à partir de la métaphore, la nécessité d’affronter de l’entraide les difficultés de notre temps.Voir la vidéo du projet. Casa de Velazquez
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48 parias conscients # 2020
48 parias conscients # 2020
Je puis, donc je suis ; je me révolte, donc nous sommes. Deux citations, de Simone Weil et d’Albert Camus respectivement, unies en une seule phrase, révèlent le sens de ces visages sans nom de la dignité humaine. Les treize premiers portraits de cette série en cours sont apparus à la fin de l’exposition Personnages hors Champ, comme conclusion inachevée et ouverte à un nouveau commencement. Ma peinture continue d’avancer en reprenant des travaux précédents. En ce cas précis, à partir de Hannah Arendt et de son concept singulier de paria conscient, ma peinture ose revenir, comme une citation ou une note marginale, sur le sens des célèbres 48 Portraits du peintre allemand Gerhard Richter, également étudiés par le passé. Cette citation cherche à tirer l’œuvre de sa léthargie idéologique et historique et à combler certaines absences avec une approche critique, ainsi qu’à montrer cet autre savoir, écarté parce que dérangeant, qui n’a malheureusement pas laissé de traces dans les encyclopédies mais qui existe pourtant.Visite virtuelle de l’exposition
1 de 48.70 x 55 cm 2 de 48.70 x 55 cm 3 de 48.70 x 55 cm 4 de 48.70 x 55 cm 5 de 48.70 x 55 cm 6 de 48.70 x 55 cm 7 de 48.70 x 55 cm 8 de 48.70 x 55 cm 9 de 48.70 x 55 cm 12 de 48.70 x 55 cm 13 de 48.70 x 55 cm 14 de 48.70 x 55 cm 15 de 48.70 x 55 cm 10 de 48.70 x 55 cm 11 de 48.70 x 55 cm
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Personnages hors champ # 2019
Personnages hors champ # 2019
Le rouge, emblème de la pensée incarnée, est la brèche qui ouvre le regard vers l’inaperçu et le hors champ. La rencontre avec Simone Weil partage l’essence des expositions précédentes, dans lesquelles Hannah Arendt et María Zambrano donnaient du verbe aux tableaux. Ce mélange polyphonique met les trois philosophes en syntonie avec la peintre ainsi qu’avec la peinture. Elles se matérialisent de façon décalée, en même temps que d’autres déplacements, là où le but est l’engagement en faveur d’un monde en commun.Visite virtuelle de l’exposition
Son.200 x 180 cm Seres.195 x 135 cm Fuera de campo.200 x 200 cm Cuerpo de agua.200 x 200 cm Sed.135 x 195 cm Zoom(tríptico).50 x 150 cm Zoom I Zoom II Zoom III Fuego y cenizas.180 x 110 cm / 180 x 70 cm Fuego.180 x 110 cm Cenizas.180 x 70 cm Cuerpo.180 x 90 cm Mundo.200 x 180 cm Piel con piel(díptico).135 x 195 cm c/u Piel con piel I.135 x 195 cm Piel con piel II.135 x 195 cm Red.200 x 180 cm
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Derrière les décombres # 2019
Derrière les décombres # 2019
Face à la question générale de savoir qui je suis ou qui nous sommes et ce que nous faisons dans ce monde, surgit le besoin inéluctable d’apparaître en tant que peintre dans mes tableaux. Être femme dans le domaine de la création, être écrivaine, philosophe, actrice ou, dans mon cas, être peintre suppose d’interpréter le monde différemment, parce qu’on a eu moins de référents et davantage de difficultés. Le fait de se retrouver dans une position limitrophe suscite des questions, des contenus différents et une autre façon de raconter. Peindre peut être l’expression d’un acte créatif et créateur, une pulsion de vie qui permet d’inventer une issue derrière les décombres, à partir des expériences observées ou subies, enlevées au temps qui court. Cette série d’autoportraits, qui appartient au projet Personnages hors champ, reprend le personnage de la Femme éléphantet utilise l’oreiller, entre autres métaphores, comme ce qui nous pèse et que nous devons lâcher pour nous voir, nous reconnaître et avancer : après les décombres, tout reste à faire. La peintre représente la peinture elle-même, celle qui regarde et qui est regardée en même temps, et elle apparaît devant une toile blanche, au milieu de l’obscurité, avec une combinaison de travail rouge. À partir de la peau de la peinture, la peintre évolue tout au long d’une série de scènes jusqu’à ce qu’elle se transfigure dans la peau de ses vraies protagonistes, encore une série en cours de parias conscients qui incarnent la même question.
Visite virtuelle de l’exposition
Ser(9 piezas).40 x 25 cm c/u Ser(3 piezas).40 x 25 cm c/u Ser(3 piezas).40 x 25 cm c/u Ser(3 piezas).40 x 25 cm c/u Reto.60 x 40 cm Boceto 7 (MM).40 x 25 cm Persona.60 x 40 cm Almohada.40 x 60 cm Boceto 17 (triptico).20 x 20 cm Memoria.60 x 70 cm Presente.60 x 40 cm Ver(tríptico).60 x 70 cm c/u Ver I.60 x 70 cm Ver II.60 x 70 cm Ver III.60 x 70 cm Dad.20 x 30 cm En movimiento(boceto).20 x 20 cm c/u Relato breve.130 x 100 cm Escenas.130 x 100 cm En movimiento.100 x 100 cm c/u Latido.40 x 40 cm La mirada.30 x 30 cm
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L’incendie et la parole # 2017 – 2015
L’incendie et la parole # 2017 – 2015
Dans cette exposition, la peinture porte la voix de la philosophe Hannah Arendt, l’un des esprits les plus lucides de notre histoire récente, qui a eu la capacité de comprendre les atrocités de son temps et le courage de les raconter en direct. Son regard critique, activiste et plein d’espoir a pourtant été rejeté car jugé dérangeant au sein d’une société bâtie sur des fondations défaillantes. Son influence sur mon travail apparaît dans la conception de l’acte de peindre comme un exercice de pensée critique et créative, ou encore comme un élément qui s’inscrit dans la nécessité utopique d’expliquer l’inexplicable et de prendre le risque de repenser le monde en conflit à partir de son idée d’amor mundi.
Hannah y el fuego.50 x 60 cm Ver o arder(tríptico).100 x 70 cm c/u Hervideros(1 y 2).60 x 70 cm c/u Hervideros(3 y 4).60 x 70 cm c/u Hervideros(5 y 6).60 x 70 cm c/u Arde el Reichstag.195 x 140 cm El incendio y la palabra.40 x 60 cm Muro de la violencia(políptico).Medida variable Cabezudo.170 x 120 cm Aplausos(díptico).25 x 20 cm c/u Payaso.50 cm diámetro Anónimo.40 cm diámetro El rincón del ring.70 x 80 cm Saludo.40 x 50 cm Raza.40 x 50 cm El juicio.50 x 70 cm Prestige.120 x 160 cm Cara y cruz.35 cm diámetro Az_r. 40 x 50 cm Mefistos.40 x 50 cm La herencia.70 x 120 cm Sonámbulos e insomnes(díptico).80 x 73 cm c/u Sonámbulos e insomnes I.80 x 73 cm Sonámbulos e insomnes II.80 x 73 cm Ecocidios.50 cm Oleaje.20 x 60 cm / Patera.40 x 80 cm Incendio.40 cm diámetro LimbosI y II.160 x 195 cm c/u LimbosI.160 x 195 cm LimbosII.160 x 195 cm Satélites.115 x 115 cm El coro.100 x 140 cm De cara.25 x 30 cm Marea.80 x 160 cm Sea.115 x 115 cm En la calle.73 x 60 cm El manifiesto.170 x 80 cm Mare Mortum.80 x 160 cm Trazos de una voz.120 x 240 cm Sin barandillas.100 x 100 cm El mal.160 x 195 cm
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Écocides # 2014
Écocides # 2014
Le néologisme écocides définit la dégradation des ressources naturelles et de l’environnement provoquée par l’action directe ou indirecte des personnes. Il existe de très nombreux exemples des conséquences destructives de notre mode de vie toxique, non seulement sur les écosystèmes mais aussi sur notre société, mettant en danger la vie durable de la planète et la vie commune au sein de la société. Cette série de cercles renferme des signaux d’alerte donnés par la terre-mère qui exprime son malaise ; six énoncés, un par tableau, caractérisent et articulent en même temps le problème.
Me ahogo. Hace frio. Tengo sed. Sufro. Muerdo. Muero.
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Surge amica mea et veni # 2012
Surge amica mea et veni # 2012
Les ressemblances et les influences entre la raison poétique de la philosophe María Zambrano et le sens d’une partie importante de ma peinture donnent lieu, plutôt qu’à une pensée concrète, à une méthode de pensée à partir de lieu privilégié où l’on pose le regard.Un système marginal et originel qui apporte de l’émotion au discours philosophique et qui, au-delà des logiques réflexives, acquiert de l’importance si l’on cherche à percevoir la valeur de ce qui est fragile, de ce qui nous distingue en tant qu’êtres sensibles et vulnérables. Un savoir primordial pour mieux agir sur notre présent.
Preludio 1930.96 x 130 cm Esperia.200 x 150 cm Cada vez.130 x 195 cm Utopías1 y 2.50 x 63 cm c/u Utopias1.50 x 63 cm Utopias2.50 x 63 cm Utopías3 y 4.50 x 63 cm c/u Utopias3.50 x 63 cm Utopias4.50 x 63 cm Utopías5 y 6.63 x 70 cm c/u Utopias5.50 x 63 cm Utopias6.50 x 63 cm Utopías7 y 8.63 x 70 cm c/u Utopias7.50 x 63 cm Utopias8.50 x 63 cm Utopia 15.63 x 70 cm Suspensivos(políptico).40 cm diámetro c/u Suspensivos1 y 2.40 cm diámetro c/u Suspensivos3 y 4.40 cm diámetro c/u CosmosI.122 x 240 cm CosmosII.122 x 240 cm Vita nuova(tríptico).30 x 30 cm c/u Vita nuova.40 x 40 cm
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Semblables # 2011
Semblables # 2011
Deux façons de peindre, avec la bouche ou avec la main gauche, peu importe, pour exprimer une pensée commune : à nous tous nous savons tout. Cette idée partagée avec le peintre Javi Planells montre dans quelle mesure la peinture est un moyen possible de visibilité, qui permet à la réalité de se montrer autrement et de respirer. En l’occurrence, rendre visible et être visible c’est la même chose. La peinture nous a fourni à tous les deux l’opportunité de donner de la valeur à notre existence et de la partager : le rouge du coquelicot exprime cette réalité simple et parle de la conscience acquise à partir de l’expérience de la couleur et de l’amitié.
Semejantes 1.60 x 40 cm Semejantes 2.30 x 50 cm Semejantes 3.30 x 50 cm Semejantes 4.30 x 50 cm Semejantes 5.30 x 50 cm Semejantes 6.30 x 50 cm Semejantes 7.30 x 50 cm Semejantes 8.70 x 50 cm